Connu aussi sous l’appellation bearded dragon ou dragon barbu, le pogona est un lézard caractéristique des zones désertiques de l’Australie. Le lézard fait de plus en plus d’adeptes et il est sur le point d’accéder au statut de nouvel animal domestique. Le pogona vitticeps est un animal assez facile à élever, cependant, il peut être sujet à diverses maladies.
Classée parmi la catégorie des parasitoses digestives, la coccidiose du pogona est une infection parasitaire qui est provoquée par Isopora amphiboluri. Cette maladie, qui est particulièrement contagieuse, s’avère être la principale cause de mortalité chez les pogonas en captivité. La maladie peut atteindre des pogonas de tout âge. Elle se transmet de façon horizontale. Un pogona est susceptible d’être contaminé après avoir ingéré des insectes qui ont consommé des matières fécales ou bien tout simplement des aliments souillés. En effet, on parle de contamination oro-fécale. Plusieurs chercheurs émettent cependant l’hypothèse d’un mode de transmission vertical. Effectivement, il n’est pas du tout rare de trouver des juvéniles affectés même s’ils n’ont pas été en contact avec des pogonas adultes.
L’ostéofibrose du pogona est une infection métabolique qui résulte d’une mauvaise maintenance. Ici, on parle généralement d’une alimentation très pauvre en calcium. L’autre cause est le terrarium dépourvu de néons spécifiques. De ce fait, le pogona ne capte pas les rayons ultraviolets qui sont indispensable pour la synthèse de vitamine D3. Cette faible absorption intestinale de calcium va par la suite provoquer une diminution progressive du taux de calcium sanguin.
L’abcès chez le pogona vitticeps est une maladie infectieuse qui est due à des morsures entre congénères. Dans ce cas, on peut aussi parler d’abrasion et de traumatisme. Cette infection se produit généralement au niveau des genoux et des coudes. Dans certains cas, la maladie évolue en arthrite septique. Cet abcès prend la forme d’une masse cutanée froide et dure. Cette froideur s’explique par une formation sans inflammation et lente. Renfermé dans une coque fibreuse épaisse, le pus se révèle ferme notamment à cause de l’absence d’enzymes lysosomiales dans les granulocytes de l’animal.