Les écailles du pogona vitticeps varient de nuance : rouges, jaunes, orangées, blanches, sable. L’abdomen est plus clair (jaune lumineux) que la partie dorsale, marbrée de différentes teintes, la barbe est noire.
Dans le désert d’Australie, le pogona ne cesse d’être à l’écoute de la température du désert, pour se mettre le matin au soleil et l’après-midi à l’ombre des rochers. Le pogona change légèrement de couleur selon la température ambiante de son environnement, mais aussi selon son humeur ou degré de mélanine. Les pogonas ont pour particularité de bien distinguer eux-mêmes les couleurs : le pogona vitticeps étant un reptile sociable qui ne vocalise presque pas, les couleurs lui sont essentielles pour communiquer avec ses congénères.
Beaucoup de distinctions existent entre les individus de l’espèce « pogona vitticeps« , les animaleries proposant des espèces mutantes qui ont des couleurs assez éloignées de celles des espèces sauvages.
Les sujets les plus jeunes ont le dos marbré d’écailles sombres, nuances noires, brunes ou grisâtres qui tendent à disparaître à mesure que les individus atteignent leur maturité. De plus, le pogona ne peut faire varier ses couleurs que 30 à 60 jours après sa naissance.
Les mâles ont des couleurs plus flamboyantes que les femelles, en particulier en période d’accouplement.
On a donné aux phases du pogona des noms anglophones, dont deux méritent plus particulièrement notre attention, la « classic » et la couleur dite « hypo ».
Le pogona dit « classic » est de couleur brun-beige-sable : c’est la couleur d’origine de tous les pogonas sauvages.
Le pogona « hypo » manque de mélanine : ses écailles sont d’un jaune très pâle, défraîchi, ses ongles blancs ou transparents.
Mais il existe évidemment bien d’autres phases auxquelles on a donné des noms plus ou moins « marketings » : les phases blood (rouge foncé), citrus (jaune citron), pastel, red, silverback (noire-gris), snow (blanc neige), sunburst (jaune soleil) sont les plus célèbres d’entre elles.